Les abus iront toujours croissants et on en recalculera le redressement d'année en année, comme c'est l'usage jusqu'à ce que vienne le jour d'une explosion. Mais alors, on s'apercevra qu'on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d'un ministre ou d'un préfet, même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d'avoir perdu jusqu'à la notion du Droit, de la Propriété, de la Liberté et de la Justice.
On se demande d'ailleurs quelle chose est la pire : la faillite du système, ou l'avachissement d'une population assistée (l'une n'allant pas sans l'autre il est vrai) ?
Pour Bastiat, la cause de la catastrophe est claire : c'est le déplacement de la responsabilité, une fois les "sociétés de secours mutuel" privées - dont il dit le plus grand bien - passées sous la coupe de l'Etat (sinistre année 1945), il n'y a plus de responsable, que des déficits.
1 commentaire:
C'est même selon moi l'obstacle principal que l'on trouvera pour réformer ce système. L'aléa moral créé par le collectivisme des assurances sociales est un cancer difficile à combattre.
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